Michel Dabat écrit à ses parents après son arrestation en mars 1941

Le 20 octobre 1941, le chef de la Kommandantur Karl Hotz est tué à Nantes par des résistants. Un attentat qui entraîne de lourdes représailles de la part des autorités allemandes : quarante-huit otages sont fusillés deux jours plus tard, dont vingt-sept à la carrière de la Sablière à Châteaubriant, cinq au fort du Mont-Valérien, et seize au champ de tir du Bèle à Nantes.

Michel Dabat est l’un d’eux. Ce jeune résistant de 20 ans avait installé un drapeau français au sommet de la cathédrale de Nantes, avec son compagnon Christian de Mondragon, en réaction à l’interdit allemand de commémorer le 11 novembre 1940. En 2009, les Archives départementales ont fait l’acquisition des lettres écrites pendant sa captivité, accompagnées d’articles de presse, de photographies et de croquis. Cette lettre est la première adressée à ses parents deux jours après son arrestation en mars 1941.

Photographie du bail manuscrit. Transcription disponible en dessous.